Blé dur
Le blé dur nord américain menacé par le réchauffement climatique
Soulignant une prépondérance des céréales dites secondaires, comme le maïs, ou d’oléagineux, comme le soja, dans les assolements en Amérique du nord, Michel Ferret, directeur des marchés à FranceAgriMer, a montré qu’une forte régression des surfaces cultivées en blé, tendre ou dur, s’opérait dans cette partie du monde. Une situation qui résulte de facteurs géopolitiques, économiques et climatiques.
«La production mondiale de maïs dépasse désormais largement celle du blé avec un écart de 180 millions de tonnes en faveur du maïs », soulignait Michel Ferret, directeur des marchés à FranceAgriMer, lors des rencontres du syndicat des industriels fabricants de pâtes alimentaires de France (Sifpaf) et de son équivalent semoulier (CFSI), le 31 janvier à Paris. Un constat inquiétant pour les producteurs de blé anglo-saxons qui ont récemment lancé un appel à la recherche pour créer un blé OGM, a indiqué Michel Ferret.