Table-ronde
Le casse-tête de la fiscalité écologique
Taxe carbone abandonnée, marché du carbone dans l’impasse… Les récentes expériences de fiscalité écologique n’incitent pas à l’optimisme. Car trouver des mécanismes performants sur le plan environnemental et non pénalisants sur le plan économique et social n’est pas chose facile. Sans compter que le gouvernement espère bien tirer des recettes de cette fiscalité écologique qu’il souhaite instaurer pour réaliser sa transition écologique. On ne peut pas miser sur tous les chevaux à la fois, alerte Mireille Chiroleu-Assouline, professeure d’économie à Paris-Sorbonne.
La fiscalité écologique n’est pas une question nouvelle, a souligné Philippe Marini, sénateur UMP de l’Oise, le 23 janvier lors d’une table ronde sur ce sujet, au Sénat. Elle est remise au goût du jour par ce nouveau gouvernement et poussée par l’idée de trouver des recettes (6 à 8 milliards) pour financer le crédit d’impôts compétitivité emploi, dans un contexte budgétaire plus que serré. Le cadre posé par le sénateur n’était guère optimiste.