Débat
Le contrat, un outil nécessaire mais pas suffisant pour réguler un marché
Consciente qu’elle doit trouver un nouveau modèle pour anticiper la fin des quotas, la filière laitière tente de miser sur la contractualisation, l’un des sujets au cœur de la future loi de modernisation agricole. Mais pour les producteurs, la mise en place de contrat ne résoudra pas les difficultés du secteur si elle ne s’accompagne pas d’un minimum de régulation. Un problème complexe encore loin d’être résolu, comme l’a montré le débat organisé par l’Afja sur le sujet le 17 février.
«La loi de modernisation agricole n’est pas une martingale magique ». Pour Etienne Fabrègue, conseiller juridique à la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait), ce n’est pas parce que cette loi met l’accent sur la contractualisation qu’elle va résoudre les problèmes que rencontre la filière laitière. « La contractualisation n’est pas un point de départ mais l’aboutissement d’un processus », a souligné le spécialiste, lors d’un débat organisé sur ce thème par l’Afja (Association française des journalistes agricoles), le 17 février à Paris.