Valorisation alimentaire
Le « fait maison » suscite des doutes sur la garantie d'origine
La mention du « fait maison », entrée en vigueur le 15 juillet, qui définit un plat entièrement cuisiné ou transformé sur place à partir de produits bruts, suscite des doutes dans les milieux agricoles autant que chez certains restaurateurs quant à sa garantie d'origine. Cette définition peut toutefois être améliorée.
LE « fait maison », entré en vigueur le 15 juillet par un décret, laisse encore sur leur faim les milieux agricoles et certains restaurateurs, mais la possibilité d'améliorer ce premier dispositif laisse entrevoir des perspectives. Daniel Prieur, secrétaire général adjoint de la FNSEA, chargé de la qualité, anticipe un télescopage entre cette mention, qui concerne les efforts des restaurateurs, et les signes officiels de qualité qui concernent les efforts des producteurs.