Solidarité céréaliers-éleveurs
Le ministère de l’Agriculture sollicité pour un mécanisme « inattaquable »
« Il faut que les pouvoirs publics nous disent comment procéder pour être inattaquables », déclare, dans une interview aux journaux du groupe Réussir, Jean-François Isambert, secrétaire général de l’AGPB (producteurs de blé) et d’Orama (grandes cultures). Il s’agit de mettre au point un système de soutien de solidarité émanant des céréaliers et au bénéfice des éleveurs de bovins à viande comme cela avait été annoncé au dernier congrès de la FNSEA et comme l’ont demandé les éleveurs lors de la manifestation de Clermont-Ferrand le 16 septembre. Le ministre devrait répondre prochainement à cette demande d’expertise de la part des céréaliers.
«Pour ceux qui l’auraient oublié, affirme Jean-François Isambert, secrétaire général de l’AGPB (producteurs de blé), il y a en ce moment un procès à Paris où l’on est en train de juger cette solidarité ». Cette référence au procès d’Unigrains qui se déroule jusqu’à mi-octobre est claire. Il n’est pas question pour les céréaliers, s’ils répondent à la demande des éleveurs d’une contribution de solidarité, de se mettre en position fragile sur le plan juridique.