LMA
Le négoce s’inquiète d’une excessive « administration » des relations contractuelles
Deux semaines avant l’ouverture du débat parlementaire sur la Loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche (LMAP) le 18 mai au Sénat, le négoce agricole et alimentaire met en garde contre le risque d’une politique contractuelle « administrée ». Lors d’une conférence tenue le 4 mai, la Confédération générale du commerce inter-entreprises (CGI) a notamment plaidé pour un système « moins compliqué » que l’obligation de contractualiser pendant un à cinq ans. Le jour même, ses dirigeants ont rencontré des parlementaires à ce sujet.
Le négoce agricole et alimentaire, qui représente aussi bien les négociants en vin et en céréales, que le commerce de la viande, des produits laitiers, et pommes de terre, et les grossistes en fruits et légumes, s’exprime sur le projet de texte de la LMA. Le 4 mai lors d’une conférence de presse organisée à Rungis, les dirigeants de la CGI ont estimé que le projet de loi « institutionaliserait une politique contractuelle administrée ».