Le néo-zélandais Fonterra refuse la transparence sur la formation de ses prix
Le conseil d’administration de la coopérative néo-zélandaise Fonterra – qui assure 40% des exportations mondiales de lait et 90% de la collecte dans son pays – a désapprouvé, le 4 avril, la proposition de réforme de la Loi de restructuration de lindustrie laitière (Dira). En vigueur depuis 2001, cette loi limite l’hégémonie de Fonterra sur le marché intérieur par deux biais : un plafonnement de sa production par rapport à la collecte nationale, et une contrainte à fournir 600 millions de litres de lait aux transformateurs concurrents du monstre laitier.