Epidémio-surveillance
Les acteurs du futur réseau voudraient « jouer collectif »
Le ministère de l’Agriculture souhaite laisser aux régions une grande latitude pour organiser le futur réseau d’épidémio-surveillance, dans le respect du cadre qu’il a imposé. Un choix que les professionnels saluent, mais qui ne facilite pas la mise en place de ce réseau. « Jouer collectif » ne s’avère pas facile, comme l’ont montré les discussions lors du colloque organisé par la Fédération nationale de lutte contre les organismes nuisibles (FNLON) le 16 décembre à Paris.
En route depuis 2007, la structuration du futur réseau d’épidémio-surveillance du végétal avance à pas comptés. Plusieurs étapes ont été franchies : le plan Ecophyto 2018 en fait un axe prioritaire dans le cadre de la réduction des usages de pesticides d’ici à 10 ans, les deux inspecteurs en charge d’un rapport sur le sujet ont rendu leurs conclusions fin juin, et le ministère a rendu publique cet automne l’architecture du futur réseau.