Les capteurs tentent d’investir les ruches
Alors que les capteurs se multiplient en élevage et en grandes cultures, l’apiculture est un terrain difficile à occuper. Les territoires sont plus grands, les abeilles minuscules. Certains capteurs sont commercialisés. Mais les ruchers entièrement connectés, ce n’est pas pour demain, selon les spécialistes.
« Depuis chez lui, l’apiculteur peut visiter ses ruchers », décrit Christian Lubat, fondateur et directeur de l’entreprise Bee Guard. Ces visites sont essentielles pendant les périodes de transhumance des ruches. L’entreprise vend des capteurs et des boîtiers GPS pour les ruchers. À l’origine, l’idée était de dissuader les voleurs de ruches d’opérer. Mais cette seule activité étant limitante, Christian Lubat poursuit : « Nous avons développé des capteurs de poids, de température et de pression.