AGPB
Les céréaliers réclament un plancher d’aide
Très sensibles aux révisions qui pourraient être entraînées par la future Pac, les céréaliers réunis au sein de l’AGPB proposent de fixer un plancher d’aides publiques pour éviter un effondrement pour certains. Et demandent ardemment que soit évitée une renationalisation excessive de la Pac.
«La Pac doit rester une politique la plus commune possible », a réclamé Philippe Pinta, président de l’AGPB (Association générale des producteurs de blé), le 11 juin en conférence de presse. Sa renationalisation doit être limitée à 20 % maximum, a-t-il défendu. Autre proposition, la mise en place d’un plancher d’aide, équivalent à 70 % de la moyenne nationale par hectare sur le 1er pilier. « Deux choses sont insupportables », a-t-il confié, s’agissant des différentes positions sur la réforme de la Pac.