Réforme de la Pac
Les céréaliers veulent un filet de sécurité
Lors de l’assemblée générale d’Orama qui s’est déroulée le 10 juin à Troyes, les céréaliers ont rappelé la nécessité pour eux de garder des filets de sécurité comme l’intervention. Une position que leurs invités espagnol, allemand et polonais ont rejoint.
«Qui peut nous prouver que les marchés de nos productions puissent se réguler d’eux-mêmes ? », s’est interrogé Philippe Pinta, président d’Orama, association spécialisée dans les grandes cultures de la FNSEA, lors de l’assemblée générale de son organisation, le 10 juin à Troyes. A la veille du bilan de santé de la Pac, cette question devient fondamentale pour les céréaliers français, qui redoutent de perdre les instruments de régulation du marché comme l’intervention.