Les choix du bio : s’agrandir, accélérer les conversions ou importer
La consommation de produits bio croissant plus vite que l’offre, les exploitations françaises ont trois choix : s’agrandir pour diminuer les coûts, accélérer les conversions d’exploitations conventionnelles vers le bio, ou alors laisser les importations combler l’insuffisance de l’offre. Telle est la conclusion que tire une étude de Coface, présentée le 12 décembre.
La filière du bio devra étoffer substantiellement son offre, a indiqué Bruno de Moura Fernandès, économiste chez Coface, acteur français de l’assurance-crédit, renommé sur le plan international. En effet, depuis 2014, le marché des produits bio connaît une croissance à deux chiffres (proche de 14 % pour l’année 2017), soit un chiffre d’affaires de plus de 8 milliards d’euros. Or, la production ne suit pas au même rythme. Dans certains secteurs, c’est l’importation qui comble le fossé entre la production et la consommation.