Les cinq défis pour relancer la place de la France dans le monde
La viticulture française est confrontée à des défis : concurrence internationale, aléas climatiques, distorsions phytosanitaires ; le plus important, et pour le long terme, c’est celui de la place de la France sur les marchés mondiaux. Les responsables de la filière sont à l’unisson sur ce point. Le secteur viticole n’est pas en crise comme le sont de nombreux secteurs de l’agriculture. Il a la chance d’être porté par un marché mondial en augmentation constante. « Il est d’autant plus dommage que la filière viticole française n’en profite pas plus », estime Jérôme Despey, président du conseil viticole de FranceAgriMer.
Plusieurs dossiers préoccupent la viticulture française : la stagnation des exportations et les importations croissantes de vin, la montée des aléas climatiques et notamment le réchauffement, l’insuffisance d’hectares couverts par les assurances pour aléas climatiques, la pression d’associations pour que la viticulture réduise fortement l’épandage de pesticides, l’adaptation de l’offre française, encore segmentée par indications géographiques, au marché mondial… Tous ces dossiers se rapportent en fin de compte à une priorité stratégique : la place de la France viticole sur le marc