Quatre questions à Dominique Bussereau
« Les commissaires européens ont eu une initiative malhabile et inadaptée »
C’est une initiative « malhabile et inadaptée » qu’ont eu les commissaires européens Peter Mandelson et Mariann Fischer Boel lorsqu’ils ont choisi de se rapprocher de la demande du G20 sur la baisse des droits de douane agricoles. Telle est l’appréciation, à chaud, du ministre français de l’agriculture Dominique Bussereau, de retour de la rencontre de l’OMC à Genève (29 juin-1er juillet). Il compte poser le problème lors du prochain conseil agricole le 18 juillet. Quant à un accord, le ministre français doute de la possibilité «de réussir en quinze jours ce qui n’a pas été possible en six mois.»
L’échec de Genève vous rassure-t-il ou vous inquiète-t-il ?
On n’est jamais rassuré par un échec. Mais force est de constater que les choses ne vont pas dans le bon sens. Depuis Hong-Kong, rien n’a bougé sur les volets de l’industrie et des services. De plus, la mise en œuvre de l’accord de Hong-Kong n’a pas bougé.