Les contrats laitiers s’arrachent comme des petits pains
Malgré les discours des syndicalistes qui s’y refusaient, les contrats entre producteurs et industriels ont été mis en vente sur le marché. Un phénomène qui prend de l’ampleur, à la suite de la fin des quotas. Agrandissement et installation pour certains, départs à la retraite pour d’autres, en Bretagne et Normandie, les échanges vont bon train… sous conditions.
« Je suis à la recherche d’environ 100 000 litres de quota livrable pour cette campagne, laiterie lactalis », « contrat lait danone, prix 150 euros les mille litres, 150 000 disponibles » ou encore « 2 € contrat lait Agrial », les annonces pleuvent sur le site du Bon coin. Industriels privés et coopératives, aucune structure ne semble épargnée. Les contrats laitiers se vendent officiellement. Interrogé, l’un des vendeurs explique : « J’ai 600 000 litres. J’arrête les vaches laitières pour des raisons économiques.