Politique agricole
Les dix défis qui attendent le nouveau ministre
La date n’a pas été annoncée. Mais l’imminence du remaniement gouvernemental est devenue une évidence. La date des 23 ou 24 juin, tout de suite après le discours de Nicolas Sarkozy aux parlementaires réunis en congrès, semblait la plus probable. Un nouveau ministre de l’Agriculture va donc arriver au gouvernement, du moins si l’agriculture conserve un ministère à part entière. Il, ou elle, n’aura pas le temps de chômer. Car c’est bien l’état d’urgence permanent qui semble marquer, actuellement, la paysannerie française. Le nouvel occupant du 78 rue de Varenne, à Paris, ne trouvera pas moins de dix dossiers qu’il devra mener à bien dans un terme parfois très court, parfois pas plus long que deux ou trois ans. Dix défis qu’a commencé à relever son prédécesseur Michel Barnier mais qui ne sont pas encore complètement réglés : la crise laitière et des relations avec l’aval ; la mévente sévère des fruits qui s’annonce pour l’été, la crise porcine lancinante, la réduction des moyens pour l’enseignement agricole, la négociation de la future Pac pour l’après 2013, etc. Jusqu’à ces derniers jours, bon nombre de candidats semblaient se presser pour remplacer Michel Barnier. Peut-être n’avaient-ils pas conscience de l’ampleur de la tâche. Des plus urgents aux plus politiques, voici les dix dossiers cruciaux qui attendent le nouveau ministre.
LES PLUS URGENTS