Bilan de santé de la Pac
Les grandes cultures déçues
Des betteraves au blé en passant par le pois ou le colza, toute la filière grandes cultures hexagonale se dit décue par le compomis obtenu à Bruxelles. Manque de réalisme économique, destruction des outils de régulation, mise en danger des capacités de production… Les arguments sont nombreux pour rejeter ce texte.
Incompréhension, déception, frustration… Ce sont les sentiments qui prévalent dans la filière grandes cultures, à l’issue des négociations qui se sont déroulées au sein du Conseil européen des ministres de l’Agriculture à Bruxelles les 19 et 20 novembre. Orama n’y va pas par quatre chemins. « L’adoption d’un tel dispositif exprime une absence de sens des réalités économiques de l’agriculture préjudiciable non seulement aux exploitants, mais aussi aux consommateurs », écrit dans un communiqué la branche spécialisée grandes cultures de la FNSEA.