Fonctionnement de la chaîne alimentaire
Les Vingt-sept freinent Madrid sur la réforme de la chaîne alimentaire
Au-delà du principe général d’une transparence accrue de chaîne alimentaire, la présidence espagnole de l’UE peine toujours à trouver les bases politiques concrètes pour changer la donne dans la répartition des pouvoirs entre producteurs, industriels et distributeurs. L’élaboration de conclusions fortes des Vingt-Sept sur ce thème bute notamment sur les réticences à revoir véritablement les règles de la concurrence et sur le refus de plusieurs pays d’instaurer de nouveaux outils de suivi statistique du secteur agroalimentaire.
Consolider le secteur agroalimentaire, accroître la transparence, lutter contre les pratiques commerciales déloyales, encourager l’autoréglementation et trouver un équilibre entre politique agricole et règles de la concurrence. Telles sont les cinq priorités dégagées par la présidence espagnole, dans un premier projet de conclusions, présenté le 15 février, aux experts agricoles de l’UE (Comité spécial agricole), sur « l’amélioration du fonctionnement de la chaîne alimentaire en Europe ».