Energies renouvelables et climat
Les Vingt-sept tentent tant bien que mal de garder le cap malgré la crise
L’UE maintient « les objectifs et le calendrier » – c’est-à-dire un accord en décembre – de son plan énergie/climat, a annoncé le président en exercice de l’Union Nicolas Sarkozy à l’issue du sommet européen des 15 et 16 octobre à Bruxelles. « Il n’est pas question de choisir entre combattre la crise financière ou le changement climatique (...) Nous avons obtenu l’unanimité », a assuré le président français, ajoutant qu’il fallait maintenant « trouver des solutions pour les pays qui ont manifesté une inquiétude ». Les dirigeants polonais et italien avaient menacé, au premier jour de la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement, de mettre leur veto à ce paquet de mesures si celui-ci n’était pas assoupli pour tenir compte du contexte économique. « Nous avons accepté la formule proposée par la présidence française, parce qu’elle renvoie à une décision à l’unanimité au Conseil de décembre », a expliqué de son côté le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi.
Déjà, lors du dernier débat des ministres de l’énergie de l’UE sur le paquet énergie/climat, le 10 octobre à Luxembourg, l’Italie avait lancé une mise en garde contre l’impact négatif des mesures envisagées sur les économies européennes en ces temps de crise. Elle avait réclamé une nouvelle analyse d’impact macro-économique de ce plan, insistant sur la nécessité d’une véritable clause de révision générale et de nouveaux mécanismes de flexibilité ainsi que de clauses de sauvegarde Voir n° 3172 du 13/10/08.