L’essor du biocontrôle reste entravé
De nombreux freins nuisent encore au développement du biocontrôle, ont montré les participants à un colloque sur ce thème le 8 février à Nancy. Ces freins semblent néanmoins se desserrer, dans un contexte réglementaire plus favorable.
« Si le consommateur payait plus cher, pour des pratiques plus propres en agriculture, on s’y mettrait plus facilement », a considéré le viticulteur Thomas Colson. Le différentiel de prix des solutions de biocontrôle reste un frein majeur, identifié lors d’une table ronde. D’autres témoignages l’ont montré lors du colloque organisé par les étudiants de l’Ensaia, comme une nouvelle enquête auprès d’agriculteurs et experts (lire l’encadré). En dépit d’un contexte plus favorable au développement des alternatives aux pesticides chimiques, des entraves persistent.