Grippe aviaire
L’Europe sur ses gardes, les marchés ébranlés
Foyers de grippe aviaire en Croatie, un perroquet atteint du virus découvert dans une station de quarantaine britannique, nouveaux cas en Russie et en Chine : ces annonces très médiatisées ont encore renforcé la psychose chez les consommateurs européens. Pourtant, la maladie n’avait pas encore touché les élevages de l’Union en date du 27 octobre et les experts multiplient les messages rassurants en termes de sécurité alimentaire. Après avoir décrété un embargo sur les volatiles croates le 25 octobre, l’UE a suspendu ses importations commerciales d’oiseaux captifs pour 6 mois. Pressée par les États membres qui s’inquiètent d’une crise durable dans le secteur avicole, la Commission de Bruxelles n’exclut pas des mesures de soutien du marché si la situation se dégrade.
Selon le communiqué publié à l’issue du Conseil agricole des 24 et 25 octobre à Luxembourg, la commissaire à l’agriculture, « Mariann Fischer Boel, a reconnu l’influence des médias sur la baisse de la consommation de volailles ». Elle a souligné que l’utilisation de restitutions à l’exportation est le principal instrument de soutien au marché et que ce marché sera suivi de près.