L’ouverture des marchés, un élément trop peu intégré aux stratégies d’entreprise
Au-delà des rendements, les agriculteurs doivent intégrer les débouchés potentiels dans leur stratégie d’entreprise s’ils veulent tenir dans un contexte de marché mondialisé, affirmaient, le 9 juin, les participants à une table ronde organisée par la Saf agr’iDées. Certaines filières ont déjà assimilé cet impératif, les autres subissent de plein fouet la concurrence.
Les agriculteurs « doivent se confronter aux marchés », même si « beaucoup estiment que tout ça, ce n’est pas leur métier » affirmait, le 9 juin, Didier Nédélec, directeur général d’ODA Groupe (société de conseil en commercialisation agricole) à l’occasion d’un débat de la Saf agr’iDées. Peut-être parce qu’elle a été la première à être exposée aux marchés, la filière viticole fait figure d’exemple. « Tous ceux qui existent encore ont compris qu’ils devaient s’adapter à l’ouverture des marchés.