L’Union européenne restera un petit marché pour la viande bovine canadienne
Les restrictions réglementaires qu’exige l’Union européenne sur les importations de viande bovine en provenance du Canada, dont l’absence d’utilisation d’hormone de croissance, risquent de rendre difficile leur accès au marché français. L’accord de libre-échange entre l’UE et le Canada (CETA) pourrait ne pas bouleverser fondamentalement les échanges.
C’est près de 30 000 à 35 000 têtes de bétail qui sont déjà « inscrites au programme prévu pour répondre au marché européen de viande bovine » sans hormone, estime John W. Masswohl, directeur du Canadian Cattlemen’s Association, le 8 juin. Il s’est exprimé sur la question de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada (CETA) lors d’un voyage de presse de l’Association française de journalisme agricole (AFJA) au Canada.