Politique
Michel Barnier met trois conditions à un « bon accord »
Prudence et tempérance. Telle est manifestement la ligne diplomatique fixée par la délégation française présente à Genève pour la réunion de la dernière chance à l’OMC. Présidence française de l’Union européenne oblige. Les deux ministres français, Anne-Marie Idrac et Michel Barnier, en charge de ce difficile numéro d’équilibriste qui consiste à défendre les intérêts français et la cohésion de l’Europe plaident pour un « accord équilibré ». Une manière pour Michel Barnier de rendre acceptable le paquet agricole du 10 juillet puisqu’il le soumet à trois conditions. Pas de concession supplémentaire sur le plan agricole, la capacité de continuer une Pac après 2013 et l’équilibre sur les secteurs de l’industrie, des services et des IGP. C’est l’équation gagnante pour le ministre.
«Ne pas faire de procès d’intention ». Au deuxième jour de la réunion de la dernière chance à l’OMC qui a débuté à Genève le 21 juillet, Michel Barnier, le ministre français de l’agriculture se voulait prudent. Une prudence d’ailleurs partagée par la secrétaire d’État au Commerce, Anne-Marie Idrac.