Pour Michel Dantin, les EGA ont fait l’impasse sur la question des charges
Si les États généraux de l’alimentation ont le mérite d’avoir soutenu la création de valeur des filières sur le marché intérieur, ils n’ont pas pris à bras-le-corps un problème essentiel, celui de la vulnérabilité des filières françaises quand elles sont confrontées aux assauts des marchés extérieurs. Tel est le constat, un peu amer, formulé par l’eurodéputé français Michel Dantin qui est intervenu lors d’un débat organisé par Agra le 9 janvier pour tirer le bilan des EGA.
Si l’eurodéputé Michel Dantin a reconnu un aspect important des États généraux, qui est « d’avoir remis le produit agricole au centre des débats », un volet important « a été passé sous silence, celui des charges », a-t-il fait remarquer. « Peu de chose a été dit sur ce sujet ». Or, « on voit l’Allemagne nous tailler des croupières parce que dès le début des années 2000 le plan Schröder a fortement réduit les charges pour financer la recherche et l’investissement ».