Production bovine
Pourquoi le GIE export ne convainc pas la filière
Depuis plusieurs mois, la Fédération nationale bovine avait annoncé la mise en place d'un Groupement d'intérêt économique export (GIE export). Une version présentée en interprofession fin avril n'a pas fait l'unanimité entre éleveurs et industriels. Les négociations continuent encore aujourd'hui. Bertrand Oudin, directeur de Blezat consulting, maître d'œuvre dans l'audit demandé par FranceAgriMer sur l'export en viande bovine et en bovins vivants, a présenté sa vision lors de l'Assemblée générale de l'URGO (Union régionale des groupements de producteurs du grand Ouest), le 12 mai.
Le Groupement d'intérêt économique export (GIE export) cristallise toutes les tensions au sein de la filière bovine. Lors de l'Assemblée générale de l'Union régionale des groupements de producteurs du grand Ouest (URGO), le 12 mai, Bertrand Oudin, directeur de Blezat consulting, en a expliqué les raisons lors de la présentation de l'audit demandé par FranceAgriMer sur l'export en viande bovine et en bovins vivants. « On a des places à prendre à l'export, mais on a besoin d'un débat plus sain dans la filière et à chaque fois les esprits s'échauffent », s'est-il exclamée.