Bovins
Prudence sur l’avenir des échanges de bovins avec la Turquie
Entre la filière bovine française et la Turquie, la prudence est de mise concernant l’avenir des relations commerciales. Le 22 décembre, la proposition de loi sur la négation des génocides, objet des tensions actuelles, a été adoptée. Alors que 2011 a été marquée par l’ouverture du marché turc aux productions françaises, les professionnels espèrent que les accords commerciaux ne seront pas remis en question
«La filière bovine française ne souhaite pas que ces tensions empêchent ou freinent les relations commerciales avec la Turquie », déclare Dominique Langlois, président du GEF (Groupement export français) et d’Interbev (interprofession du bétail et des viandes). Depuis 2011, les échanges avec la Turquie ont offert de nouveaux débouchés aux productions françaises. Selon une étude de l’Institut de l’élevage, 9 200 jeunes bovins ont été envoyés en Turquie en septembre, puis « les expéditions d’animaux finis se seraient poursuivies en octobre avec 16 200 têtes».