Politique agricole
Régime minceur pour les offices agricoles
Sale temps pour les offices agricoles. À peine regroupés en quatre ou cinq grands ensembles, les voici dotés de budgets en peau de chagrin. Les grands chiffres ont été communiqués aux professionnels en CSO (Conseil supérieur d’orientation), le 6 novembre, motivant l’abstention de l’ensemble des forces syndicales. L’office de l’élevage voit ses moyens passer à 290 millions d’euros en 2007 contre 325 en 2005. Celui des grandes cultures passe, dans le même temps, de 60 millions d’euros à 34 millions. Les petits offices s’en sortent moins mal, de même que Viniflhor, mais essentiellement, pour celui-ci, grâce aux actions en faveur de la viticulture. Bon nombre de professionnels s’interrogent sur ce que les pouvoirs publics entendent faire de ces outils et, par conséquent, sont sceptiques sur l’avenir de la politique agricole française.
Les offices agricoles n’auront pas beaucoup de sous pour pendre la crémaillère, le 1er juillet 2007, lorsqu’ils intégreront leur immeuble de Montreuil. C’est ce qui apparaît au vu des budgets qui ont été transmis pour avis au CSO du 6 novembre. C’est un véritable régime minceur qui a été imposé par le ministère des Finances : baisse des crédits de fonctionnement et surtout des moyens d’intervention qui passent par les contrats de plan Etat-Régions.