Plans viticulture et fruits
S’adapter au marché à tout prix
En une journée, le 29 mars, le ministre de l’Agriculture a annoncé deux plans de soutien, ardemment attendus par les professionnels : le plan pour les viticulteurs d’une part et le programme dédié aux producteurs de fruits d’autre part. Les premiers sont, depuis de nombreux mois, en pleine crise et les seconds en voient venir une nouvelle pour cet été. Le plan viticole, inspiré par le rapport du préfet Bernard Pomel, représente un effort budgétaire de 50 millions d’euros (plus 40 millions d’euros de prêts), et le plan arboricole un budget de 40 millions auxquels s’ajoutent 25 millions de prêts. Les deux plans ont en commun un volet d’aides directes pour les producteurs, soit pour les aider à cesser de produire, soit pour leur donner un ballon d’oxygène afin de passer ce cap difficile. Mais ils ont aussi en commun, et c’est nouveau, un important programme d’adaptation au marché. Tant sur le plan quantitatif que qualitatif, la viticulture et l’arboriculture se trouvent face à des mutations indispensables : s’adapter au marché ou, sinon, aller de crise en crise.
Régler les risques d’engorgement des marchés, et adapter, durablement, la production à la demande. Tel est le pari inclus dans les deux plans de soutien annoncés par le ministre de l’Agriculture Dominique Bussereau le 29 mars. L’un pour la viticulture, mobilisant 50 millions d’euros et l’autre pour l’arboriculture fruitière, avec 40 millions d’euros de crédits publics plus 25 millions d’euros de prêts.