Groupe Doux
Sauver une branche majeure de l’aviculture française
Après le choc du dépôt de bilan du groupe Doux, décidé par la famille Doux en dépit d’efforts faits par le gouvernement pour l’éviter, pouvoirs publics et professionnels tentent de limiter les conséquences sur les quelque 3 800 salariés et 800 éleveurs, et de trouver une solution d’avenir pour l’entreprise et la filière concernée : l’activité volailles fraîches sur la France, sous marque Père Dodu essentiellement, et le poulet export vers le Moyen Orient. Les paiements de tous les fournisseurs seront assurés, a indiqué le 4 juin Michel Morin, vice-président de la région Bretagne en charge de l’agriculture. Au-delà de ces problèmes à court terme, si urgents soient-ils, c’est aussi le problème global de l’aviculture française qui est posé.
«Les paiements de tous les fournisseurs seront assurés à partir d’aujourd’hui par l’administrateur judiciaire », a indiqué le 4 juin, quelques jours après le dépôt de bilan du volailler Doux, Michel Morin, vice-président de la région Bretagne en charge de l’agriculture. Une annonce qui ne vient pas pour autant rassurer les syndicats, certains s’inquiètent du sort réservé aux salariés et aux éleveurs.