3 questions à Jean-Paul Papillon (Sygma)
«Si le reflux persiste, il y aura des conséquences pour les constructeurs»
Pour Jean-Paul Papillon, responsable de la communication et du service statistiques du Syndicat général des constructeurs de tracteurs et de machines agricoles (Sygma), «le marché des moissonneuses-batteuses reste sur une tendance baissière par rapport à la fin des années 90», malgré la hausse des ventes sur la campagne en cours. En revanche, il estime que le marché des tracteurs pour vignes et vergers «a touché le bas» et ne pourra semble-t-il pas continuer à chuter. Si la baisse des ventes de tracteurs se poursuit, «des conséquences importantes pourraient être à prévoir chez les constructeurs», déclare-t-il.
Comment expliquez-vous la bonne tenue des ventes de moissonneuses-batteuses?
Le parc des moissonneuses-batteuses en circulation a atteint un âge limite de 7-8 ans. Beaucoup d’agriculteurs dans des exploitations importantes sont en train de les renouveler. Ils sont par ailleurs toujours à la recherche de gain de productivité. Ils veulent travailler plus vite et sur une plus grande largeur pour réduire les coûts de production du quintal de céréales.