Edito
Ton
La présidence française de l’Union européenne démarre en fanfare. En s’affirmant résolument contre un accord à l’OMC tel qu’il se présente actuellement, en brandissant l’éventualité d’une suppression de 100 000 emplois si cet accord est signé, Nicolas Sarkozy a donné le ton d’une présidence qui n’hésitera pas à heurter de front la Commission européenne. Le négociateur, Peter Mandelson, s’y est tellement peu trompé qu’il a aussitôt réagi en estimant que les Français lui sapaient son mandat.