Trop d’oméga 6, pas assez d’oméga 3
Koenraad Duhem, directeur R&D au Centre national interprofessionnel de l’économie laitière (Cniel), a rappelé que l’alimentation française est déséquilibrée, par une « submersion » d’oméga 6 et par une insuffisance en oméga 3. Le rapport normal devrait être de 5 fois plus d’oméga 6 que d’oméga 3. Or il est en France de 14 pour un. Aux États-Unis, où règne le modèle du maïs-soja pour l’alimenttion animale, le rapport est encore plus déséquilibré : 24 pour 1. Or les oméga 3 ont des effets protecteurs pour les neurones. Ils ont aussi des effets anti-inflammatoires.