Un contentieux vieux de plus de dix ans
En 1998, l’Union européenne a été condamnée une première fois par l’OMC dans le dossier des hormones de croissance. L’organisation estimait que l’Europe n’avait pas fourni de preuves scientifiques suffisantes établissant l’effet néfaste des hormones sur la santé humaine. Suite à l’adoption d’une nouvelle directive, en 2003, l’Union a contesté les sanctions et demandé aux Etats-Unis et au Canada de prouver que sa législation n’est pas en conformité, notamment avec les règles du Codex alimentarius.