Conséquences
Une accélération de la hausse à l’impact inégal
C’est dans les dernières semaines que la hausse du prix du baril s’est véritablement accélérée. L’impact sur les coûts de productions agricoles n’est pas complètement connu. Mais on sait que, si les grandes cultures arrivent encore à absorber le choc, il n’en est pas de même pour les exploitations d’élevage, de maraîchage ou, surtout, les serristes.
En 1999, selon les données du Centre d’économie rurale (Cer), le coût moyen de l’énergie pour une exploitation du Finistère était de 7 800 euros ; en 2007, ce budget grimpait jusqu’à 14 400 euros et il pourrait atteindre 16 500 en 2008. C’est dire la hausse de charges qu’ont dû encaisser des exploitations représentatives de l’élevage ou du maraîchage en moins de dix ans. Sur la même période, les charges d’énergie représentaient 43 euros par hectare en 1999 et atteignent 78 euros par hectare en 2007.