Une page se tourne
Il fut un temps où les interprofessions portaient les plus grands espoirs d’organisation de l’agriculture française. Jean-Michel Lemétayer en fut un ardent et efficace défenseur. Il sut faire de l’interprofession laitière un véritable endroit de réflexion et surtout d’action. On y voyait un substitut possible à la régulation européenne en peau de chagrin. On croyait aussi que l’Etat pourrait y transférer des actions d’orientation que des offices agricoles ne pouvaient plus assumer. Une formule originale que l’Europe agricole aurait pu nous envier, voire même aurait pu imiter.