Une société « privatisée »
C’est un développement sans complexe auquel veut se livrer Unigrains, le fonds financier des céréaliers, pour devenir un acteur majeur de la structuration de l’agroalimentaire français. Sans complexe parce que, depuis 2003, le fonds financier des céréaliers a été en quelque sorte « privatisé ». À l’époque, Unigrains gérait des fonds qui provenaient d’une taxe parafiscale qui perdura jusqu’en 1992, avec une prolongation temporaire jusqu’en 1995 pour financer la promotion des céréales.