Bovins
Vers un recul de la mixité lait-viande dans le Grand Ouest
L'Institut de l'élevage prévoit que d'ici 2020 les exploitations mixtes lait-viande, qui se sont développées pendant la période des quotas laitiers, devraient voir leur nombre reculer dans le Grand Ouest (Bretagne, Normandie, Pays de Loire), où les petits ateliers d'engraissement de jeunes bovins semblent en sursis. En revanche, la mixité résistera mieux dans l'Est grâce aux importantes surfaces en herbe non retournables.
Il faut faire un peu d'histoire, remonter trente ans en arrière, avant la mise en place des quotas laitiers en 1984, pour comprendre comment devrait évoluer le cheptel bovin français après 2015. Il faut, comme nous y invite l'Institut de l'élevage dans une publication, diffusée en novembre, intitulée Prévisions viande bovine en 2020, regarder la période des quotas laitiers comme une parenthèse durant laquelle « le mouvement de spécialisation/concentration géographique de la production laitière, qui était en cours, il y a 30 ans » a été stoppé.