Vin : les côtes de Gascogne misent sur leurs cépages autochtones
Le vignoble des côtes de Gascogne mise à la fois sur ses cépages autochtones, tel le colombard et le gros manseng, et sur le marché intérieur, l’export ayant été jusque-là le moteur du développement, ont indiqué les dirigeants de l’IGP côtes de Gascogne lors d’une conférence de presse le 28 mars.
Après le cépage colombard, qui a accompagné l’essor de l’IGP depuis le début des années 1990, le syndicat des côtes de Gascogne mise sur gros manseng, issu du piémont pyrénéen. Ce cépage est de plus en plus planté, à une cadence de 140 hectares chaque année en moyenne. Avec 2 400 hectares de vignes aujourd’hui en culture, il représente désormais 20 % de l’encépagement total des côtes de Gascogne. « Cette progression des surfaces se fait en grignotant les surfaces destinées à la production d’armagnac », a précisé Alain Desprats, directeur du syndicat IGP.