Charente-Maritime : l’orobanche vampirise les récoltes
Tige blafarde et écaillée, « poilue et glanduleuse », l’orobanche, qui parasite le colza dans le Poitou-Charentes, faisant chuter les rendements agricoles, a tout de la plante-vampire, un monstre qui colonise un peu plus la France chaque année.
« En moyenne, je produisais environ 35 quintaux de colza à l’hectare. Avec l’orobanche, je récolte jusqu’à 20 quintaux de moins » : le bilan dressé par Maxime Guiberteau, céréalier installé près de Saint-Jean-d’Angély (Charente-Maritime), suffit à résumer les ravages de cette plante invasive, dont rien ne semble pouvoir venir à bout. L’orobanche rameuse est entièrement dépourvue de chlorophylle et incapable de réaliser seule la photosynthèse.