Des élevages allaitants plus modernes, plus productifs mais toujours sans revenu
Plus de vaches, plus d’herbes, plus de kilos par animal, plus d’autoconsommation, moins d’engrais… et pourtant un revenu qui ne progresse pas en quinze ans chez les éleveurs allaitants de Bretagne, Pays de la Loire et Deux-Sèvres. Inosys réseau d’élevage le démontre, chiffres à l’appui.
Entre 1998 et 2013, les élevages allaitants se sont modernisés et ont amélioré leur productivité, mais toujours sans revenu pour les éleveurs. Telles sont les conclusions de l’étude intitulée Vaches, surfaces, charges… tout augmente sauf le revenu et publiée par Inosys réseau d’élevage le 19 octobre au sujet des exploitations d’élevage allaitant en Bretagne, Pays de la Loire et Deux-Sèvres. Étudiées durant quinze ans, ces exploitations affichent une hausse des moyens de production comme de la productivité de la main-d’œuvre.