En cas de baisse de prix, les ménages défavorisés privilégient les fruits et légumes transformés plutôt que les produits frais
Face aux baisses de prix, les populations défavorisées répondent plus, en augmentant leur consommation, avec les fruits et légumes transformés qu’avec les fruits et légumes frais, a montré Pierre Combris, chercheur à l’Inra. « La ré-allocation du budget des ménages pauvres se fait en priorité vers les pommes de terre et les fruits et légumes transformés », a-t-il indiqué. A contrario, une diminution du prix des fruits et légumes frais aurait peu d’effet incitatif sur la consommation, car les ménages pauvres tendent à garder leurs habitudes alimentaires.