Coopération
InVivo tend à orienter les coopératives vers la vente de services
L’approche de l’échéance fixée par le plan Ecophyto, visant à réduire de 50% l’utilisation de produits phytosanitaires en agriculture d’ici 2018, pousse les coopératives à revoir leurs modèles de rentabilité concernant la fourniture d’intrants aux agriculteurs. Une réflexion déjà bien engagée chez InVivo Agro, qui, lors du second congrès des coopératives de son réseau les 19 et 20 juin à Lille, a montré son orientation vers la vente de solutions globales de suivi des cultures. Ces solutions sont diffusées par les conseillers de coopératives, via la fourniture de services notamment, plutôt que par la simple vente d’intrants agricoles.
«Le concours des ID plein la terre, lancé en 2011, nous a permis de faire remonter des pratiques agricoles alternatives d’agriculteurs innovants », a déclaré Patrice Gollier, directeur général d’InVivo, à l’occasion du second congrès des coopératives du réseau InVivo Agro, les 19 et 20 juin à Lille. Une approche « bottom up », qu’il défend afin de faire remonter du terrain des pratiques nouvelles privilégiant une agriculture intégrée.