Julien Denormandie : mettre la Pac 2022 « au service des agriculteurs »


Dans un entretien accordé à Agra Presse, le ministre de l’Agriculture tire un premier bilan de la négociation de la Pac 2022, après le récent accord au Conseil européen suivi d’un vote au Parlement. Julien Denormandie retient notamment le caractère obligatoire des éco-régimes, garant selon lui d’une « convergence » de l’agriculture européenne, mais aussi la création d’aides couplées en faveur de l’accroissement de la production de protéines végétales qui incarne une ambition de « souveraineté alimentaire », et enfin le chantier entamé de la simplification pour mettre la Pac « au service des agriculteurs ». Ce dernier dossier n’est pas abouti, mais Julien Denormandie en fait une priorité, notamment par la création d’un droit à l’erreur, dans les pourparlers entre la Commission européenne, le Conseil et le Parlement européen qui vont suivre jusqu’au printemps. Sur la même période, les États membres doivent achever leurs projets de déclinaison nationale que Julien Denormandie souhaite faire valider par le Conseil, et non la Commission, pour préserver son objectif de « convergence ».
Des accords sur les grandes orientations de la prochaine Pac ont été trouvés la semaine dernière. Comment expliquez-vous le large fossé entre les réactions positives du Conseil et du Parlement européen, et celles très négatives, des ONG environnementalistes ?