La forêt française abat sa carte « matériau du futur » devant les investisseurs
La forêt française a besoin de financements. Au-delà de la quantification des besoins, la filière a fait valoir ses atouts devant les investisseurs, le 5 novembre lors d’un colloque à Paris. De la chimie verte aux bâtiments, la forêt n’a pas à rougir des autres visages de la France industrielle de demain.
« Demain, nous tisserons – avec la chimie verte – de la cellulose des arbres », a déclaré Georges Henri Florentin, directeur général du FCBA (institut technologique de la filière forêt-bois française), lors du colloque « Filière forêt-bois et changement climatique : investir pour l’avenir » au Conseil économique, social et environnemental, à Paris, le 5 novembre. Ce colloque réunissait toute la filière, et des nouveaux : les financeurs privés. Les seuls deniers publics ne suffisent plus pour relancer et développer durablement la forêt française.