Moisson 2014
Le blé français peine à satisfaire tous ses marchés traditionnels
La France, premier exportateur européen de blé, a dû acheter du blé britannique et lituanien pour pallier la mauvaise qualité de sa récolte et pouvoir ainsi honorer des contrats avec l'étranger. Ses capacités à l'export pour la meunerie semblent amoindries par d'importants volumes fourragers. En cause, une mauvaise météo estivale, qui a néanmoins épargné certaines régions.
Le port de Rouen a reçu mi-août un chargement de 27 000 tonnes de blé en provenance de Lituanie et un autre de 4 400 tonnes venu du Royaume-Uni, a déclaré un porte-parole du port. A Dunkerque, ce sont 3 000 tonnes de blé britannique qui ont été déchargées sur la même période et d'autres livraisons ne sont « pas exclues », selon Damien Vercambre, de la société de courtage Inter-Courtage, basée dans la ville portuaire du Nord.