Les betteraviers français dans la tourmente
Les prix du sucre ont dégringolé ces derniers temps. Des sucriers affichent leur volonté de réduire les surfaces de betteraves plantées, ou abaissent leurs prix provisoires de campagne.
Décidément, aucune grande culture ne semble échapper à la morosité. À l’image des céréales et des pommes de terre, les cours du sucre sont au ras des pâquerettes, pénalisant le revenu des betteraviers. Les sucriers réagissent à la déprime du marché. Certains, comme Saint Louis Sucre, filiale de l’allemand Südzucker, réclament aux agriculteurs de réduire leurs surfaces semées pour 2026. D’autres, tels que Tereos, abaissent leurs prix provisoires de campagne.