Orges de brasserie
Les contraintes climatiques pèsent sur le marché de la malterie
Les malteurs français, qui amènent la France au premier rang mondial des exportateurs de malt, ont subi une récolte d’orges brassicoles 2011 atypique en raison de la sécheresse printanière. Un constat réalisé lors du colloque « orges brassicoles » organisé par Arvalis le 7 février à Paris. Cette situation a modifié la qualité des orges françaises, dont les taux de protéines trop élevés ont obligé les malteurs à importer pour équilibrer les lots. Ces taux de protéines ont aussi rallongé les processus de malterie, alourdissant les coûts, et pourraient imposer des modifications des pratiques culturales à l’avenir, surtout si les années anormales se multiplient avec le changement climatique.
«Depuis la récolte 2011, la France a importé 500 000 t d’orges brassicoles depuis l’Argentine et l’Australie » a indiqué Elizaveta Kinsey, des Malteurs de France, lors du colloque « orges brassicoles », organisé par Arvalis le 7 février à Paris. « Une chose peu courante », a-t-elle souligné, en expliquant que ces importations ont été nécessaires pour équilibrer les lots d’orges de brasserie trop riches en protéines.