Environnement
Les fabricants d’aliments du bétail peinent à trouver un indicateur environnemental
Les co-produits utilisés en alimentation animale émettraient davantage de gaz à effet de serre (GES) que les matières premières brutes, selon un rapport de la mission technique spécifique créée par les syndicats de l’alimentation animale et Tecaliman (Centre technique de l’alimentation animale en France) dont le but est de mettre au point un indicateur de performance environnementale du secteur. Des résultats qui remettent en cause l’introduction d’une nouvelle contrainte environnementale basée sur le seul critère GES.
Les émissions de gaz à effet de serre des co-produits (tourteaux et coproduits de céréales notamment) entrant dans la composition de l’aliment pour animaux seraient plus élevées que celles des matières premières brutes (céréales, pois…). C’est ce que révèlent les premiers résultats de la mission technique spécifique constituée par les syndicats de la nutrition animale et Tecaliman (Centre technique de l’alimentation animale en France) afin d’établir des données de mesure de l’impact environnemental des aliments.