AGPV
Les vignerons ont fait monter la pression
Dans le cadre du salon Sitevi, l’AGPV, par la voix de son président Jean Huillet, a lancé le 30 novembre « un cri d’alarme et d’alerte » au gouvernement, estimant que ce dernier n’a pas pris la mesure de « la désespérance vigneronne ».
La veille de cette prise de parole par les responsables de l’AGPV (Association générale de la production viticole), les bâtiments de l’Onivins à Montpellier ont été saccagés et des cuves chez deux négociants de la région ont été ouvertes (voir encadré). « On ne peut pas excuser l’inexcusable, estime Jean Huillet. Mais aujourd’hui, des vignerons sont dans une situation de désespoir total et n’ont pour seule perspective que le dépôt de bilan. Dans ces conditions, on n’a plus qu’une seule envie : crier son désespoir ».